Eric Rumeau

Né à Sète, je vis et travaille à Toulouse.

Après une carrière d’ingénieur, je décide de me consacrer entièrement à la photographie et débute ma formation aux Ateliers de photographie du Centre Culturel Saint Cyprien à Toulouse en 2016.

Dans le cadre du collectif Temps Zéro, je participe à un workshop avec Michael Ackerman et Stéphane Charpentier en 2018, avec restitution du travail sous forme de performance images et son à l’Institut Français d’Athènes. A cette occasion, le livre Almost True est publié par l’éditeur Void. 

La série Refuge de l’ombre marque l’apparition du fantastique dans mon écriture. Elle a fait l’objet de nombreuses expositions en France, notamment lors des festivals Les Photographiques du Mans et les Nuits Photographiques de Pierrevert. En tant que commissaire, le CACP Villa Pérochon m’a invité à présenter ce travail au festival Les vendanges Photographiques de Bellevigne en Layon en 2019.

Le cinéma est présent dans tous mes travaux. L’envie de réaliser des films est venue naturellement. Mon premier film A l’intérieur est sélectionné en 2020 aux Rencontres Internationales Traverse Vidéo de Toulouse et en 2021 au Tbilisi Photo Festival en Géorgie. Mon nouveau film Les Orbes du Temps est projeté en 2021 au festival Les Nuits Photo de Paris et en 2022 au festival d’art vidéo Oodaaq de Rennes.

Mes travaux ont été exposés dans les galeries Annie Gabrielli de Montpellier, Remp Arts de Durban-Corbières et Maison des Arts de Bages dans l’Aude.

Le fantastique est cet entre-deux, ce moment où l’esprit hésite encore entre le surnaturel et le naturel, le possible ou l’impossible. Quoi de plus naturel que la vie réelle proposée par le quotidien dans laquelle s’immisce une hésitation.

Nul lieu, nul moment n’est privilégié à cet égard. Mes images sont prélevées dans la vie réelle. Elles n’ont pas de lien entre elles, collectées dans des espaces et des temps différents. Je détourne ces images de leurs contextes et les assemble pour créer des fictions, pour écrire des contes fantastiques.

L’irréel entame alors le réel, le ronge, nous en découvre les creux.