L'Amorce
Nous nous sommes décidés à construire une coopérative de diffusion. Un outil qui répondrait à des besoins, matériels, existentiels, politiques. Nous, c’est à dire un groupe de gens qui bricolons avec des moyens et dans des lieux plus ou moins choisis, souvent à plusieurs.
Cette coopérative regroupe des personnes et des objets : on met en commun, on partage. Elle s’articule autour de lieux, parce que les conditions dans lesquelles sont montrés et regardés les films, lus, parcourus ou écoutés tel ou tel objet nous importent : la diffusion ne se réduit pas à une affaire de circulation.
Nous fabriquons, ça arrive : des films, des objets sonores, des journaux, des affiches, des livres, des choses entre les deux, entre deux formats, entre plusieurs questions. Et nous avons, entre autres soucis, celui de les montrer, de les partager, de les transmettre, que d’autres s’en saisissent. Comment se fait-il qu’au lieu de partage, il est dit distribution ? (Distribution d’ailleurs dont nous sommes privés). Pour que ces objets puissent être vus, montrés, dans une salle de cinéma, dans le garage d’une maison, au détour d’une bibliothè- que, sur le mur d’un immeuble, à l’occasion d’une fête ou d’une discussion, nous avons besoin de personnes à qui les confier et de lieux pour les accueillir. C’est-à-dire d’hospitalité.
Cette coopérative voudrait en être l’amorce.
L'Amorce
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