Constanza

Constanţa, quel joli nom n'est-ce pas ? C'est cette ville-là, avec celles et ceux qui l'habitent, à la fois discrets et hauts en couleurs, que le collectif Vertige s'est appliqué à photographier, à sa manière : déambulation, errance, rencontres de hasard, imprévu et subjectivité absolument revendiquée. Une manière de voir, de connaître et de représenter une ville, de puiser l'inspiration dans les différentes formes et âmes qui sont les siennes : crépusculaire quand l'ombre du grand poète se coule entre les maisons et accompagne les passants étonnés, parfois accablés par tant d'histoire ; lunaire quand le casino offre sa vieille carcasse aux flots de la Mer Noire, lumineuse, au petit matin, dans le foisonnement portuaire…. Invité du collectif Vertige, Philippe Gal a sillonné la ville aux côtés des photographes, et réalisé le montage de ce court-métrage photographique, ainsi que la musique originale. Il nous dévoile alors cet espace de va-et-vient entre réalité et rêverie, où il décide de mélanger les sons du quotidien et la composition pure. Plus de frontières entre réalité, abstraction et fantasme : il va mélanger tout cela et le fondre avec les photos, qui ne choisissent pas non plus leur camp entre réel et imaginaire.