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Infiltr.é.e.s de poésie

2020
57
Documentaire
France
Un chant, un poème, une toile, un dessin, un film, un trait, une musique, un cri…. L’oeuvre nous cueille, peut-être parce qu’on était prêt à se laisser prendre et en même temps, ce n’est pas sûr , car elle étonne, elle embarrasse, elle gêne… Quelque chose dérange, bouleverse… La poésie sauvera le monde, écrit Jean-Pierre Siméon, si tant est que le monde puisse être sauvé ajoute-il. c'est un documentaire écrit au fil des jours avec celui-là même qui a cru au pouvoir de la poésie. Comme une histoire « Lorsque je rencontre Gérard, ancien ouvrier sidérurgiste, 80 ans, il vit seul. En sa compagnie, on croise la poésie, l’art, la pensée, le travail, la vie . Il reste un homme embarqué dans le monde, sans solitude, avec l’espoir vrillé au corps. Nous parlerons ainsi, de son usine, de poésie, de philosophie, de littérature, et couterons souvent des extraits de poèmes lus. Il accepte de se raconter, lorsqu’il était ouvrier, l’usine disparue, sans nostalgie de ce temps, celui du travail dur, et il se laisse filmer dans les moments présents, ordinaires, où l’art a pris pour lui une si grande place. Nous allons pendant deux ans et demi , chemin faisant, rencontrant des poètes, des musiciens, des artistes ou des colporteurs d’art dans la vie de tous les jours. Yvon a des airs de Gérard. Ils ne se connaissaient pas .« Trente ans de moins, ouvrier lui aussi, sur le même site que l’usine disparue. On n’y fait pas d’acier mais du papier. Il ne récite pas de poésie, il est musicien, différent de Gérard, sans aucun doute, mais avec de petits airs de ressemblance. Quelque chose advient qui nous fait être là et cela nous sauverait… Le film s’achèvera en 2020.

Réalisation

Catherine Egloffe

Production

auto production

#Militant #Poésie #Portrait
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