Accueil < Les thématiques de programmation

Les thématiques de programmation

Gentiment trash

Cette programmation tâchera de traiter, sans volonté d'exhaustivité bien sûr, de différents aspects du trash dans le court-métrage, qu'il soit documentaire, de fiction, d'animation.

Et ce sans complaisance pour le gore et toujours, ou presque, avec humour.

Nous êtres sensibles

Cinq films pour aborder les sens qu'on met en action quand d'autres ne sont pas là, la bienveillance indispensable pour comprendre la sensibilité différente de la nôtre, la richesse du monde intérieur de chacun·e, les joies et les peines partagées avec ceux·celles qu'on aime, et être sensible dans une société qui se veut efficace et économe.

Science-fiction

De Méliès avec le premier film de SF Voyage sur la lune, réalisé en 1902 (ou bien le remake de Secundo de Chomon, a ver...) à l'improbable L'attaque du monstre géant suceur de cerveaux de l'espace de Guillaume Rieu, réalisé en 2010, nous ferons un petit voyage interstellaire dans le monde de la SF.
Nous irons à la rencontre de Mars, de la Planet Z, mais aussi de Alpha 46 !
Nous verrons même de la SF underground belge avec Stuffed with outerspace stuffs réalisé par Peg au début des années 2000 !

 

 

Films Palestiniens

Différents sujets seront abordés, bien évidemment tout un tas de complications qui caractérisent le quotidien des habitant·es de la Palestine.

Les déplacements en Cisjordanie d'un village à l'autre, les déplacements entre les territoires palestiniens et Israël, la place de la femme dans la société palestinienne, l'amour interdit ou empêché, la vie entre le camp et la prison, être palestinien sans un pays identifié sur une carte...

Le tout en 2h de courts-métrages, documentaires, de fiction et d'animation.

Films de banlieue

Les images de la banlieue dans les médias majoritaires sont bien souvent des images de délabrement, de poubelles qui crament, de restes de voitures calcinées. "Ben oui, regardez, on met des outils de service public à leur disposition, regardez ce qu'ils en font !"
Comme s'il n'y avait qu'un type d'individus, une population indigène dont on ne connaît pas les codes. L'esprit colonial a la vie dure et perdure dans l'esprit de beaucoup de celles et ceux qui produisent de l'image journalistique ou filmique.
Alors, heureusement, la production de courts-métrages apporte une image bien plus variée, plus nuancée que ce qu'il nous est souvent donné à voir, à nous les ruraux. Il y a depuis des années des ateliers qui se sont mis en place dans les cités pour faire émerger des nouveaux talents, d'autres scénarios et cela fait des films formidables, des courts et des longs. La programmation du Colporteur propose de donner un aperçu de la production de courts-métrages en cité.

Le vin et la vigne

Le vin dans toutes ses composantes, mais avant tout au plus près des vignerons. Ainsi, nous suivrons le vigneron angevin Jérôme Saurigny dans ses vignes, mais aussi au Japon pour faire la promotion de ses vins. Grâce au film In vino vita, nous aborderons l’agriculture biodynamique utilisée de plus en plus dans la viticulture. Nous verrons, entre autres, un entretien avec le Dr Maury en 1978 à propos de son livre « Soignez vous par le vin » sorti en 1975 (réédité en 2011 !!).

Le Patrimoine

Le patrimoine n’est pas un thème des plus simples, tant il englobe de choses différentes. On peut y entendre à la fois ce qu’il reste des réalisations de nos ancêtres, et ce qui fait l’histoire d’un territoire. En Occitanie il y a le vin, une langue, des architectures, un mode de vie. Au moyen d’archives de films ou d’actualités, c’est la possibilité de faire revivre pour un temps des lieux, des gens, des métiers disparus. Bien évidemment, cette programmation inclut des réalisations actuelles et locales.

Le repas

Le repas partagé peut être simple, quotidien, impromptu, ou bien festif, exceptionnel, voire ritualisé.
En sept courts-métrages (cinq fictions, un documentaire et une fiction en animation), nous allons explorer différentes situations : impromptu en restaurant universitaire, exceptionnel au restaurant, festif ou bien ritualisé en appartement ; le repas conçu en école de cuisine, le rendez-vous quotidien devenu insupportable, et enfin le repas célébrant l’appartenance à une classe.

Les Sciences

Nous aborderons le thème des sciences à partir d’une douzaine de courts-métrages ; le premier date de 1910 et s’intéresse aux mouches, le dernier est un film de science-fiction de 14 minutes.
Peut-on critiquer Cousteau ? En quoi les moisissures peuvent être un sujet intéressant ? Pourquoi les chercheurs cherchent-ils ? Le tout en 1h30 de films documentaires, de fiction et d’animation.

Les Arts

Nous proposons une programmation hétéroclite de sept courts-métrages, permettant d’aborder différents aspects de la création artistique. Ainsi, nous aborderons l’art brut grâce au documentaire réalisé par Caroline Gimenez sur La Pinturitas, femme peintre d’Arguedas en Navarre, une rencontre insolite. Nous suivrons aussi la création d’une sculpture nommée Princess X, réalisée au début du siècle dernier par le sculpteur Constantin Brancusi, via une fiction réalisée par Gabriel Abrantes. Entre autres...

Les Poilus de 14-18

Cette guerre a ouvert bruyamment le XXe siècle en envoyant des jeunes hommes, non pas défendre leur patrie, mais bien pour être sacrifiés sur l’autel du lobby militaro-industriel ; 80% d’entre eux avaient entre 17 et 25 ans. Cette programmation fait la part belle aux films d’animation, tels Lettres de femmes d’Augusto Zaravello et La tranchée de Claude Cloutier. Nous verrons aussi des extraits du témoignage émouvant de Lucien Ameaume, poilu creusois alors âgé de 100 ans, recueilli par Télémillevaches en 1993.

Les oiseaux

Nous irons à la rencontre de ceux qui en prennent soin dans des refuges, de celui, ornithologue, qui nous transmet son amour pour ces volatiles. On peut rire avec les oiseaux ; c’est ce que nous tâcherons de démontrer avec plusieurs films d’animation d’horizons et de types différents. Entre autres, Marcel Barcelli, avec son film d’animation Gypaeticus Helveticus, nous rappellera avec humour, l’acharnement des Suisses à éradiquer le gypaète barbu, une des quatre espèces de vautours européens, accusé de tous les maux, et aujourd’hui réintroduit en grande pompe.

La Poésie

Un film peut traiter de la poésie, adapter un poème en images, ou encore parler de la vie d’un poète, ou bien juste être gorgé de poésie.
Nous tâcherons avant tout de réactiver, si besoin, notre âme d’enfant, préalable pour sentir la poésie environnante. Puis, nous verrons je me souviens, film d’animation inspiré par Georges Pérec et Jacques Prévert, réalisé avec l’aide de la Ménagerie, association toulousaine, et issu d’un atelier d’une classe de CE2 d’Albi. Nous irons à la rencontre du poète Fernando Pessoa et nous vibrerons avec les deux personnages en leur amour naissant de Sens du toucher de Jean-Charles Mbotti Malolo. Nous verrons la poésie en action, chantée par Marc Sastre, à la Cave Poésie de Toulouse, et bien d’autres films encore.

L'Homme et l'Animal

A l’heure où enfin question est posée de savoir ce qui nous lie plus que ce qui nous sépare des autres animaux, j’ai envie d’apporter ma modeste contribution avec cette programmation.
L’Homme doit-il préserver la place qu’il s’est octroyée il y a 10000 ans, ou bien doit-il ouvrir les yeux et l’esprit au respect et peut-être même à l’amour pour l’Animal ?
Nous traiterons des excès, de la bêtise de l’Homme, mais aussi de la prise de conscience, de la collaboration avec l’Animal, et de l’ensemble que nous formons avec toute la faune.

Le conte

Le conte n’a pas de pays, et n’a pas de frontières non plus. C’est ce que nous tentons de démontrer avec cette programmation projetée pour la première fois dans une clairière, sous les étoiles. Ainsi, nous verrons huit films ; la plupart sont des films d’animation, mais s’y glissent aussi une comédie musicale et un film réalisé en 1908. A une revisite de La belle au bois dormant, succède un conte coréen essentiel.

Cinéma belge

Traiter du cinéma belge, ce serait parler à la fois du cinéma wallon et du cinéma flamand. Dans cette programmation, nous faisons le choix de traiter plus particulièrement du cinéma wallon, donc en français. Sa particularité, c’est son ton décalé et sa totale liberté, un cinéma bien moins consensuel que ne l’est aujourd’hui le cinéma français. Alors, place à la déconne, mais pas que !

Les migrants

Il sera question de ne pas se laisser emmerder par les bâtisseurs de murs et de clôtures, de partager nos galettes de maïs ou d’offrir son gîte et son vin à « l’estranger », d’écouter ceux qui au risque de leur vie sont venus s’agglutiner à d’autres frontières, ou bien d’enfin réaliser qu’il n’y a pas ni moins ni plus humain qu’un autre humain !

Aux origines du cinéma

Nous souhaitons faire une place aux films du patrimoine. Nous sommes heureux de montrer Voyage Coop de Louis Cros (1920-2009) un film réalisé en 1956 et présenté par son fils Jean-Louis, ainsi que quelques découvertes comme celle de Segundo de Chomon (1871-1929), cinéaste catalan rejoignant Paris en 1905 à l’appel des frères Pathé pour concurrencer les « fééries » et « films à trucs » de Georges Méliès. Dans cette sélection, vous trouverez des courts-métrages en noir et blanc, des origines à 1960.

Cinéma expérimental

La programmation que nous vous proposons est libre et subjective, tant il est impossible de rendre compte de ce mouvement qui se développa à la fin des années 1910, en rejet d’une production cinématographique déjà bien formatée après seulement 20 ans d’existence. Ainsi, les pionniers de ce cinéma qui l’appelaient cinéma pur, n’avaient pour seul credo que de créer de l’émotion, et ce grâce aux prises de vue, au montage et au rythme.

Le vivre ensemble

Une programmation d’1h30, huit courts-métrages, où il sera question de pudeur, de rire communicatif, de partage, d’espace de vie, et de skate à la campagne ; le tout sous forme de documentaire, de fiction et d’animation, as usual.

Le travail

Cette programmation est une constante chez les Vidéophages. Il y en a déjà eu plusieurs depuis 2011. Ainsi, c’est une programmation sans cesse renouvelée que nous vous proposons.
Des films de fiction essentiellement, exposant différentes situations liées au monde du travail.
Et c’est pas triste !

Aliments & Consommation

Nous proposons une programmation d’1h30, traitant de nos habitudes alimentaires, de la surconsommation, de notre manière de produire, et de ceux qui gèrent leur village autrement ; on verra même un film d’animation fait de viande et c’est drôle !

Amour Sexe Désir

Programmation légère, tendre et drôle, où se côtoient un film d’animation en pâte à modeler, un hommage au « Call me » de Blondie travesti sous forme de clip, un documentaire désopilant avec Madame Dédée, témoignant de son métier à Bruxelles, ou encore une fiction mettant en scène un incident de parcours lors d’une relation sexuelle, et bien d’autres encore…

 

Qui nous sommes

Nous voilà une fois de plus chamboulés, confrontés à quelque chose que nous n’avons pas voulu. Nous avons envie d'interroger ce que nous sommes, comment notre société a évolué, dans quel monde nous vivons... à travers des courts-métrages.

Petits & grands

Voilà une programmation parfaite pour un plein-air en famille, où tous les âges sauront apprécier cette sélection de courts-métrages. Celle-ci fait tout d’abord une part belle aux films d’animation, puis vient aborder des sujets intéressant plus particulièrement les parents, tout en restant divertissants pour les enfants.

Cien por cien cubana

Cette programmation regroupe des films du début des années castristes (années 60) et d’autres, réalisés par des d’étudiants de l’école internationale de cinéma de Cuba dans les années 2010, et sélectionnés au festival Ciné Latino à Toulouse, organisé par l’association l’ARCALT. S’y croisent alors un documentaire sur le cinéma itinérant en 1967 dans la campagne cubaine et un autre, El enemigo, 2014, qui nous montre la chasse au moustique, lutte nationale contre ce fléau à Cuba depuis plus de 30 ans.

L'animation

Le film d’animation dans presque toutes ses composantes, et ce en douze courts-métrages. La programmation sera en deux parties : tout d’abord, nous aborderons le dessin animé en commençant par le premier jamais réalisé, à savoir Phases amusantes de figures rigolotes de James Stuart Blackton, projeté pour la première fois en 1906. Puis, nous verrons l’évolution et les différentes formes qu’a pu prendre le dessin animé jusqu’à aujourd’hui. En deuxième partie, nous traiterons de l’animation en tant que procédé, à savoir le principe initial de filmer image par image.

Les animaux

Les animaux ont leur place dans le court-métrage et pas uniquement dans les films pour enfants. Jules-Etienne Marey, médecin et physiologiste français et précurseur du cinéma grâce à son fusil chronophotographie, photographia les animaux dans leurs mouvements pour mieux comprendre l’envol, le galop, l’entrée dans l’eau… Nous en verrons quelques exemples.
Dans cette programmation, nous verrons également le portrait d’un ornithologue passionné et facétieux, mais aussi le portrait du vampire, sorte de chauve-souris de bonne taille vivant en Amérique Latine. Bien évidemment, certains films d’animation seront à l’honneur tant les animaux excitent l’imagination de nombreux réalisateur·rice·s. Enfin, il y a des fictions où l’animal trouve une place prépondérante, comme dans Les assoiffés de Sylvère Petit.