FOUiller dans la FOUrmillière des Femmes dans l’Envers de leur Décor… C’est avec FOUgue que le collectif révèle autant les lignes intrinsèques du quotidien d’une femme qui FOUrbit sa batterie de cuisine au martèlement FOUdroyant de cette rue qui génère des rouages FOUllis et FOUs.
Le quotidien des femmes à la rue rencontrées en accueil de nuit d’urgence est le point d’entrée de la scène sur laquelle l’Envers du Décor se joue. Parler des femmes d’abord, puis très vite du fond de la rue, de ce qui est étranger à soi, de mémoire, de conditionnements. L’investissement de chaque participant·e a permis de progressivement élargir le projet. Il se veut maintenant un lieu d’expression de ce qui est invisible.
par le Collectif L'Envers du décor
Accroche toi à mes épaules.
Ne te froisse pas si vite, tu es si beau quand tu ris.
écoute les bruissements. Regarde.
Alors Le monstre regarde au loin, c’est incongru, non ?
Ça apparaît. Ça disparaît. Ça bruisse.
Pas plus tard qu’hier, j’ai dit !
Kantuta Varlet et Sarah Malan mélangent les matériaux, mettent en scène les objets et racontent des histoires à dormir debout.
Par Kantuta Varlet et Sarah Malan
Moscou - Ukraine - Lettonie
Création d’un univers graphique et sonore pour faire connaître le récit de Touchka, sa vie soviétique et celle de sa famille impactées par l’histoire de l’Urss : la grande Histoire par la petite.
Le Collectif :
Touchka, née à Moscou en 1970, elle habite à Toulouse et nous livre son récit.
Laurence Larrouy, initiatrice et coordinatrice du projet, interviewe son amie Touchka et dessine.
Patrick Level, technicien son, enregistre les entretiens avec Touchka, et réalise le podcast.
Annelise Verdier, dessinatrice accompagne le collectif, dessine et initie le projet de l'installation de Touchka pour la Faites de l’image 2022.
Colette Mazabrard, Xavier Perez, Marie-Stéphane Salgas, Thierry Pétrissans, Anne Péchou, Pascal Latorre, Jean Rivenc, Patrick Deberry dessinent.
Manu Causse, auteur, Anne Desrivières, graphiste et Luc Périllat, dessinateur accompagnent le projet.
Installation immersive audiovisuelle mêlant les arts numériques et visuels et l’astrophysique.
Né d’un partenariat avec l’IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de l’espace basé à Toulouse), THE SOUND OF SPACE propose de donner une matière sonore à l’espace à partir des données issues du télescope MUSE. Ce dernier permet, grâce aux spectres lumineux, d’effectuer un carottage du ciel pour remonter, à des milliards d’années lumières, l’histoire de l’univers et de ses galaxies.
Dans l’idée d’opérer une traduction, une translation des données scientifiques fournies, Alain Chaix et Fanny Tuchowski transposent les longueurs d’onde du spectre visible observé – la lumière visible pour l’œil humain – vers le champ de l’électroacoustique, le domaine du sonore.
Les sons sont générés en temps réel, le temps du très lointain ailleurs.
Par Alain Chaix & Fanny Tuchowski
Installation immersive documentaire.
Je ne sais plus quel jour on est, ni depuis combien de temps nous sommes parties.
Nous avançons vers l’Est, enfermées dans l’immensité de l’océan, nos corps à l’arrêt dans
l’oscillation incessante du voilier. Jours et nuits, nous essayons de tenir le cap.
Je suis là. Je suis las. Nous voulons faire collectif, nous ne sommes qu’une addition d’individualités.
Nous continuons malgré tout d’avancer ensemble, je n’ai plus le choix.
« Je/Nous » mêle vidéoprojection, diffusion audio, lumières et un filet surélevé accueillant le public. Sur l’écran, sont projetés des films tournés lors d’une traversée de l’océan Atlantique sur un voilier. La caméra est fixe, le bateau avance, le vent forcit ou se calme. Les bruits du vent s’allient à ceux du bateau et à des extraits du journal audio d’une des équipières. Embarquez !
Par Sylvaire Walasik, Émilien Plisson, Pauline Antipot et Frédéric Goujon
Projet d’architecture volumétrique mis en lumière par le biais de la projection vidéo. Installation constructurce et contemplative d’une boucle sonore d’une dizaine de minutes.
Proposé par La Souris en Chantier, cette expérimentation donnera lieu à une relecture minimaliste et contemporaine du patrimoine.
Par Sébastien Boudit et Christophe Lustri
Lorsqu’elle s’est rendue dans l’appartement de son grand-père décédé, Samantha Duquesnel s’est retrouvée face à une quantité incroyable d’images enregistrées sur différents supports : films super 8, VHS, cassette mini DV, négatifs, diapositives, tirages photo, disques durs... rangés, triés, nommés... un archivage minutieux des traces de son passage sur la planète !
Elle décide de travailler sur le thème de la mort et de la vanité en utilisant la matière de l’eau comme support de projection lors de ses différents changements d’états.
Cette création questionne la volonté de Sapiens de laisser une trace et de garder les images du passé, le long de ce temps qui passe et altère la matière.
Par Samantha Duquesnel
L’Aparté est un dispositif cinématographique, immersif et poétique créé par Les Vidéophages en 2021, à l’occasion de du festival Lumières sur le Quai.
Grâce à une installation recréant un appartement, un petit groupe de visiteurs est invité à découvrir une sélection de courts-métrages projetés sur des objets du quotidien qui s’animent et deviennent des supports de projection.
à l’occasion du festival Faites de l’Image, des parties de l’installation font leur sortie en plein air pour créer des étapes de mise en bouche à l’entrée du festival.
Par Alain Chaix, Christophe Jacquemart, Delphine Jouve, Pepa Guerriero, Stéphane Masson